Sacrée cheftaine du MEDEF

Qu'elle aille donc au bout de sa logique: la retraite est un truc trop cher pour ceux qui tirent les marrons du feu et qu'elle représente.

Il faut la supprimer, purement et simplement (la retraite, pas Parisot...). Et tant qu'on y est laisser mourir rapidement et sans aide ceux qui ne sont plus en état de travailler.

Ce qu'elle défend, c'est cette idée que la solidarité, la fraternité qui est inscrite dans la devise de la République, est un luxe que ceux qui n'ont pas besoin de la recevoir préfèrent éliminer.

Pour le MEDEF et l'UMP, la devise de la République s'arrête au mot Liberté, foin de l'Egalité et de la Fraternité. Et encore, liberté, mais surtout liberté d'exploiter sans restriction le droit de propriété.

Ni Copé, ni Sarkozy avant lui, et bien sûr pas Parisot n'ont le courage de dire ce qu'ils réclament. Une société où on dit que chacun a sa chance (on le dit mais quant à savoir si c'est vrai, on ne le vérifie pas, la communication prime l'action bien sûr) et où celui qui manque cette chance se voit condamné à l'exclusion, voire à la mort prématurée, mort sociale puis mort physique. Une société où quelques uns atteignent le paradis terrestre, mais en exploitant tous les autres auxquels on ne laisse, demandez vous pourquoi le religieux revient si fort, que l'espérance illusoire d'un paradis céleste.